L'Action Éducative en Milieu Ouvert (AEMO) est prononcée par le Juge des enfants qui en fixe les objectifs et la durée.
L'Aide Éducative à Domicile (AED) est une mesure de l’Aide Sociale à l'Enfance (ASE). Mise en œuvre avec l'accord des parents, elle apporte un soutien à la famille. Une AED se réalise après la signature d’un contrat entre les parents et l’ASE.
Le but de ce deux mesures est d’aider à la réduction ou à la disparition du danger encouru par l’enfant dans son lieu de vie. Les parents sont mobilisés et soutenus dans leurs droits et devoirs afin que l’intérêt de l’enfant soit préservé.
Elles consistent en l’intervention d’un référent éducatif, parfois d’un psychologue, pour une durée variable (de 6 mois à 2 ans, renouvelable jusqu’aux 18 ans de l’enfant). L’équipe veille au bon développement de l’enfant, apporte une aide et des conseils à la famille afin qu’elle surmonte ses difficultés.
Deux mois après le début de la mesure, les parents et l’enfant sont invités à participer à l’écriture d’un projet individualisé pour leur enfant.
L’AED et l’AEMO ont des principes communs :
Lorsque la mesure arrive sur le service, le chef de service l’attribue à un travailleur social qui devient le référent éducatif de la famille et de l’enfant.
Un premier entretien est alors mis en place et permet de débuter la mesure auprès du mineur et de ses parents. Le chef de service, le référent éducatif, parfois le psychologue de l’équipe, reçoivent la famille.
Ce premier entretien permet au service d’expliquer la façon dont va se passer la mesure, de faire connaissance avec l’enfant et sa famille, de recueillir leurs besoins et attentes.
Par la suite, les rencontres se font régulièrement, en moyenne tous les 15 jours, en respectant les habitudes et rythmes de vie de l’enfant et de sa famille.
L’enfant et sa famille peuvent être rencontrés ensemble, seuls, dans nos bureaux, au domicile, ou en extérieur.
Le travail est dynamique, la compétence des familles est recherchée.
Le référent éducatif explique en réunion d’équipe le travail qu’il mène avec la famille. Les autres travailleurs sociaux, les psychologues et le chef de service de l’équipe l’aident dans sa réflexion.
La date de fin de la mesure figure sur le jugement AEMO ou la décision AED.
>Le service doit rendre un rapport écrit au Juge ou à l’Inspecteur.
Le contenu de cet écrit est expliqué à la famille.
Le Juge des enfants convoque la famille en audience. Le service AEMO est présent. Le Juge va décider de l’arrêt de la mesure, de son renouvellement ou prononcer d’autres mesures plus utiles au bien-être de l’enfant.
L'Inspecteur ASE peut recevoir la famille si elle souhaite le renouvellement de la mesure. La famille doit rédiger un courrier pour le demander. Si la famille ne souhaite pas poursuivre et que le danger n’est pas avéré, la mesure s’arrête.
Notre service intervient sur tout le Département du Var et réalise deux types de mesures :
L'Action Éducative en Milieu Ouvert (AEMO) « Spéciale jeunes » est prononcée par le Juge des enfants qui en fixe les objectifs et la durée.
L'Aide Éducative à Domicile (AED) Spéciale jeunes est une mesure de l’Aide Sociale à l'Enfance (ASE). Mise en œuvre avec l'accord des parents, elle apporte un soutien à la famille. Une AED se réalise après la signature d’un contrat entre les parents et l’ASE.
La mesure « Spéciale jeunes » consiste en un accompagnement de l’adolescent. Il s’adresse aux jeunes ayant 14 ans et plus. Un référent éducatif intervient, parfois un psychologue, pour une durée variable (de 6 mois à 2 ans, renouvelable jusqu’aux 18 ans de l’enfant, voire 21 ans (sous la forme d’un Contrat Jeune Majeur). L’équipe veille au bon développement de l’adolescent, apporte une aide et des conseils à la famille afin qu’elle surmonte ses difficultés.
La finalité de la mesure est de favoriser la protection du jeune dans son environnement et de le soutenir dans son autonomisation.
La seule différence entre la mesure d'AEMO et d'AED est l'adhésion au départ. En effet, dans le cas d'une AED, la famille demande ou donne son accord. En AEMO, c'est un Juge qui décide et impose la mesure. Cependant, pour l'AEMO comme pour l'AED, la participation des parents est recherchée.
La mission principale est de prévenir et réduire les facteurs de danger. Pour cela, le service s'efforce :
Lorsque la mesure arrive sur le service, le chef de service l’attribue à un travailleur social qui devient le référent éducatif de l’adolescent.
Un premier entretien est alors mis en place et permet de débuter la mesure auprès du mineur et de ses parents. Le chef de service, le référent éducatif, parfois le psychologue de l’équipe, reçoivent la famille.
Le jeune est reçu seul par le référent éducatif afin qu’ensemble ils puissent se rencontrer, comprendre les besoins et attentes du jeune.
Par la suite, les rencontres se font régulièrement, en moyenne tous les 15 jours, en respectant les habitudes et rythmes de vie de l’adolescent et de sa famille.
Le jeune et sa famille peuvent être rencontrés ensemble, seuls, dans nos bureaux, au domicile, ou en extérieur.
Le travail est dynamique, la compétence de l’adolescent est recherchée.
Le référent éducatif explique en réunion d’équipe le travail qu’il mène avec le jeune. Les autres travailleurs sociaux, les psychologues et le chef de service de l’équipe l’aident dans sa réflexion.
La date de fin de la mesure figure sur le jugement AEMO ou la décision AED.
Le service doit rendre un rapport écrit au Juge ou à l’Inspecteur.
Le contenu de cet écrit est expliqué au jeune et à ses parents.
Le Juge des enfants convoque la famille en audience. Le service AEMO est présent. Le Juge va décider de l’arrêt de la mesure, de son renouvellement ou prononcer d’autres mesures plus utiles au bien-être du jeune.
L'Inspecteur ASE peut recevoir le jeune et sa famille s’ils souhaitent le renouvellement de la mesure. Le jeune et ses parents doivent rédiger un courrier pour le demander. Si la famille ne souhaite pas poursuivre et que le danger n’est pas avéré, la mesure s’arrête.
L’espace rencontre organise
L’espace rencontre vise à créer, maintenir, ou rétablir la relation parents/enfants. C’est un lieu neutre et sécurisant dans lequel l’intervenant peut accompagner la relation.
L’accompagnement et le soutien proposés s’inscrivent dans la confidentialité et la relation de confiance. L’intervenant permet à l’adulte de développer des compétences pour améliorer le lien à l’enfant.
L’Espace Rencontre vise à protéger, sécuriser et soutenir l’enfant lors de ces contacts avec son parent. La visite peut aussi dans certains cas concerner des rencontres de la fratrie, grand- parents…
Lorsque la décision arrive au service, un courrier est adressé à la famille.
Lorsque la mesure provient du Juge aux affaires familiales, la famille prend contact avec le service afin de mettre en œuvre la mesure.
La coordinatrice du service prend contact avec chacun des parents lorsqu’il s’agit d’une décision du Juge des enfants, et propose de les rencontrer séparément.
Le service est présenté et un calendrier de rencontres est établi, sur le rythme décidé par le magistrat.
Le service propose des modalités de rencontres prenant en compte la spécificité des situations :
L’équipe est composée d’un directeur, d’une directrice adjointe, d’une coordinatrice, de travailleurs sociaux (éducateurs spécialisés ou assistants de service social), d’une psychologue et d’une secrétaire.
Les rencontres s’arrêtent à la date décidée par le magistrat sur le Jugement. L’équipe rédige un rapport et explique la façon dont se sont déroulées les visites.
Un avis est proposé sur les suites à donner : maintien des visites médiatisées, visites libres…
Les parents en sont informés.
Un accord entre les parties est recherché tout au long de la mesure, quand elle est décidée par le Juge aux affaires familiales.
Les visites se déroulent dans deux lieux aménagés pour répondre aux besoins des personnes accueillies :
Permanence téléphonique du lundi au jeudi matin de 9h à 12h au 06 69 69 74 68.
« La médiation familiale est un processus de construction ou de reconstruction du lien familial axé sur l’autonomie et la responsabilité des personnes concernées par des situations de rupture ou de séparation dans lequel un tiers impartial, indépendant, qualifié et sans pouvoir de décision – le médiateur familial – favorise à travers l’organisation d’entretiens confidentiels leur communication, la gestion de leur conflit dans le domaine familial (…) » (FENAMEF).
La médiation familiale est un temps d’écoute, d’échanges, d’identification des problèmes et de négociation. Il s’agit de rechercher une solution durable et librement consentie par les parties. Un protocole d’accord peut être établi.
La médiation familiale s’adresse aux couples, aux parents en situation de séparation ou de divorce, aux jeunes adultes en rupture de liens avec leurs familles, aux grands-parents qui souhaitent garder des liens avec leurs petits-enfants, aux fratries, ...
L’équipe est composée d’un directeur, d'une directrice adjointe, de deux médiateurs familiaux, diplômés d’État et d’une secrétaire.
Nous nous déplaçons sur l’ensemble des structures de l’Association pour être au plus près de vos besoins.
Notre lieu principal d’exercice :
ADSEAAV - 281 Rue Jean Jaurès 2ème étage- 83000 – Toulon
Permanence téléphonique du lundi au jeudi matin de 9h à 12h au 04 94 93 30 21.
L'action vise à mettre en place une permanence d'écoute pour les parents des enfants accueillis à la Maison des Initiatives Sociales (MIS) de la Beaussière à la Garde. Cette permanence offre un lieu d'accueil et d'écoute aux parents dans leurs quotidiens et leurs relations intrafamiliales. Il permet d'échanger, de réfléchir, de chercher des solutions, de sortir de l'isolement, de prendre du recul face à des problématiques diverses telles que des problèmes éducatifs, des situations de détresse familiale, de maltraitance psychologique et/ou physique.
Il s’agit d’accompagner avec bienveillance et efficacité des parents qui ont besoin d’une écoute active en leur apportant un soutien dans leur rôle de parent et en mettant à leur disposition un outil permettant d’améliorer la communication.
Cet accueil se fait en toute discrétion via les intervenants de la MIS, qui, après observation et accord des parents, leur proposent de nous rencontrer. La première rencontre se fait sur rendez-vous par la MIS. La permanence est assurée par un travailleur social (Éducatrice spécialisée /Médiatrice familiale) qui adapte les entretiens en fonction de la situation et de la demande des personnes. Il évalue les difficultés et la problématique relationnelle, le lien entre ce qui est dit par la famille et/ou l'enfant et ce qui est observé, les besoins et attentes de chacun sur les interactions familiales.
L’action est complémentaire aux actions menées par la MIS et s’inscrit dans un partenariat très actif.
ADSEAAV - 281 Rue Jean Jaurès 2ème étage - 83000 Toulon
04 94 93 30 21.
mediation.familiale@adsea83.org
Le SIE met en œuvre la Mesure Judiciaire d’Investigation Éducative (MJIE) ordonnée par le Juge des Enfants, le plus souvent, pour une période de 6 mois. Cette mesure est utilisée par les magistrats pour prendre leurs décisions concernant les mineurs. Elle consiste à évaluer la situation sociale et familiale de l’enfant et de sa famille, leurs conditions de vie, leurs personnalités, leur fonctionnement. Elle permet au Juge de savoir s’il existe un danger pour le mineur afin qu’il décide de la réponse la plus adaptée.
Avec tous ces éléments, la Mesure Judiciaire d’Investigation Éducative doit permettre de déterminer si les conditions d’une intervention du Juge des enfants sont réunies.
Lorsque le jugement arrive au service, le chef de service l’attribue à un travailleur social et à un psychologue qui vont devenir les référents de la situation en binôme.
Un premier entretien est proposé à l’enfant et sa famille. Le chef de service, le travailleur social et le psychologue sont présents. Ils expliquent à la famille les détails de la mesure et recueillent leurs attentes.
La M.J.I.E. se réalise par plusieurs rendez-vous et entretiens au service et au domicile, avec le travailleur social et le psychologue, parfois le médecin psychiatre du service et le chef de service si besoin.
Les référents de la situation travaillent avec l’enfant et sa famille, et avec tous les professionnels qui peuvent intervenir dans la vie de l’enfant (dans les domaines scolaire, social et sanitaire notamment.)
Le service doit rendre au Magistrat un rapport écrit par le travailleur social, le psychologue le médecin psychiatre s’il a reçu la famille et le chef de service.
5 semaines avant de rendre le rapport, le chef de service, le psychologue et le travailleur social se réunissent pour écrire ensemble la synthèse et proposer la conclusion.
Les parents et le mineur, (selon son âge), sont informés du contenu du rapport et de ses conclusions.
Une audience à laquelle la famille est invitée est ensuite organisée par le Magistrat qui décide des suites à donner.
L'A.D.S.E.A.A.V est constituée de 18 structures autorisées et/ou habilitées (dont le siège social) et de 3 structures subventionnées. Ces 21 établissements et services, regroupés en 4 pôles, comptent 500 collaborateurs expérimentés.
Avec 6 450 bénéficiaires par an, l'Association intervient sur l'ensemble du département du Var à partir de 28 sites de travail différents.
Afin de répondre efficacement aux besoins des usagers, l'A.D.S.E.A.A.V se doit d'adapter son organisation à la réalité sociale de son époque dans un cadre clair qui affirme sa volonté d'ouverture et d'éthique.
La confiance
Le respect des personnes avec lesquelles l’Association est en relation en interne et en externe pour la mise en œuvre de ses missions
L'écoute des personnes
La loyauté entre nous, envers les institutions, envers nos engagements
La citoyenneté